Cette catégorie reprendra les articles sur l’œuvre de Serge Gainsbourg.
Réaction de la presse après la sortie de son premier 25 cm
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancLes rares coupures de presse de l’époque confirment cette impression :
« On connaît ses chansons, il les chante lui-même avec un filet de voix, sans gestes, un air mélancolique et indifférent, deux grands yeux rêveurs et deux grandes oreilles d’éléphant volant », lit-on dans Les Beaux-Arts Bruxelles.
Un article dithyrambique de Boris Vian
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancLa presse n’apprécie pas cet album trop noir. Pourtant, il peut compter sur un supporter influent…
Deux semaines plus tôt, Boris Vian avait inauguré sa collaboration avec «Le Canard enchaîné» par une défense de Georges Brassens intitulée « Public de la chanson, permets qu’on t’engueule! » (et de fait, il le grondait de ne pas apprécier assez le dernier microsillon de Tonton Georges, avec (( Le pornographe du phonographe », « La femme d’Hector », etc.). Lire la suite
Album N° 4
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancEn 1962, de retour à Paris, Serge se concentre sur la préparation de son dernier album 25 cm, le quatrième, judicieusement intitulé N°4.
Brigitte Bardot lui demande d’écrire une chanson
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancLes ventes de l’album N° 4 sont très décevantes. Quand on lui demandera plus tard pourquoi il se mit à écrire dès 1963 pour les yé-yé, il aura souvent cette réponse : «Pour ne pas crever.»
En cette rentrée 1962, il doit avoir terriblement peur, attendant désespérément que quelque chose se débloque qui pourrait enfin lancer sa carrière. Il est même fascinant d’imaginer qu’il aurait pu à ce moment jeter l’éponge: il ne serait dès lors resté de lui qu’une petite cinquantaine de chansons parmi lesquelles des joyaux intitules «Le poinçonneur des Lilas », «La recette de l’amour fou», «La chanson de Prévert» ou «La javanaise », qui lui auraient garanti vingt ou trente ans plus tard – après une inévitable redécouverte – un statut d’auteur culte et maudit…
Confidentiel, un album charnière !
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancPour son nouvel album « Confidentiel », Serge choisit de se placer à l’avant-garde de la chanson jazz. Pour cela, il lui faut deux complices de haut niveau.
Or, quelques mois plus tôt, dans un club, il avait entendu le grand pianiste black et be-bop Bud Powell, fait comme un rat mais totalement génial.
Gainsbourg Percussions
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancLe 9 octobre 1963, jour de son seizième anniversaire, France Gall, Isabelle de son vrai prénom, avait eu la surprise de s’entendre pour la première fois à la radio, sur les ondes d’Europe n°1, lorsque Daniel Filipacchi diffuse «Ne sois pas si bête».
Le titre est commercialisé fin novembre et France est aussitôt sur orbite : avec 200 000 exemplaires vendus.
La promotion de son album « Gainsbourg Percussions »
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancA Paris, Serge entame la promotion de son nouvel album « Gainsbourg Percussions« .
«A la sortie de Gainsbourg Percussions, j’étais persuadé que nous tenions le bon bout, raconte Claude Dejacques dans son livre « Piégée, la chanson… ? »
« Je baratinais tous azimuts, à l’intérieur de la boîte et dans les médias. Malgré les passages à l’antenne, bernique : toujours pas de ventes. Solution : pousser les interprètes pour faire avancer les choses, comme je l’avais vu faire par Canetti pour Brel, Brassens et Béart»
Naples, le 20 mars 1965 : L’Eurovision de la chanson
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancLa vie s’envenime entre Serge et sa femme Béatrice. Le quotidien n’est pas toujours rose au 6e étage du 12, rue Tronchet.
Côté musique, le magazine Diapason, en janvier 1965, parle du «paradoxe du cas Gainsbourg»:
Versions femmes
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancDouze jours après l’ Eurovision, le 1er avril 1965, Serge donne avec son pianiste René Urtreger son dernier concert à Nice, dans le Hall des Expositions, à l’occasion de la Nuit du Droit.
Ce tour de chant lui permet de tourner la page sur huit années de galères, de tournées ratées, de galas minables, de cabarets enfumés, de publics snob ou hostiles. Huit années de trac, de timidité tétanisante, de maladresses, de commentaires désobligeants dans la presse, de « peu d’aptitude au métier de chanteur » comme l’avait dit un chroniqueur … Huit années passées à chercher son public sans jamais le trouver, ou si peu.
Qui est “in” qui est “out” en 1966
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancSerge a donc quitté le domicile conjugal. Après quelques semaines passées à se planquer dans des hôtels, Michèle Arnaud lui propose de s’installer dans le petit appartement de sa fille Florence, boulevard Murat, en compagnie du réalisateur suisse Pierre Koralnik, remarqué entre autres pour la célèbre émission de variétés Douche écossaise, lancée quelques mois auparavant.
Le sable et le soldat
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancEn juin 1967, la France se remet à peine du choc suscité par la guerre des Six Jours entre Israël et l’Égypte. On a vu les foules paniquées se ruer sur les produits de première nécessité, dans l’hypothèse où le conflit allait dégénérer et se transformer en troisième guerre mondiale.
Au lieu de ça, les événements donnent à Serge l’occasion de pratiquer un exercice de style inattendu, comme l’explique son papa dans un langage code qui fait sourire mais après tout, il écrit à sa fille Liliane, à Casablanca…
L’album Bonnie And Clyde
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancSerge et B.B. sortent beaucoup. Il l’emmène un soir au Raspoutine, rue Bassano. L’émotion est à son comble.
L’ orchestre tzigane joue des sérénades romantiques et les accompagne jusqu’à la Morgan décapotable vert anglais, «sentant le cuir et le bois de rose […] mon joujou, ma passion, mon caprice », comme le dit Bardot, qui l’emmène ensuite chez elle, au 71, avenue Paul-Doumer.
Rencontre importante avec le groupe rock français Bijou
/dans Oeuvre /par Vincent LeblancDurant l’été 1978, Gainsbourg reçoit la visite du groupe rock français Bijou, sensationnel power trio signé chez Philips et constitué de Vincent Palmer (guitares, chant), Philippe Dauga (basse, chant) et Dynamite Yan (batterie), mais aussi, dans l’ombre, Jean-William Thoury, qui est à la fois leur manager, parolier et éminence grise.
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